PTAH
Le dieu Ptah est un démiurge, se qui signifie qu’il c’est créé seul tout comme Rê, Khnoum ou Thot. Son nom signifie « le créateur » ou « le sculpteur ». Il ne se raccroche à aucune histoire, pas même à celle tumultueuse d’Horus et Seth. On ne lui connaît aucune épouse et aucun enfant. Sous l’Ancien Empire, le clergé de Memphis lui attribue une famille avec pour épouse la déesse lionne Sekhmet et un fils Néfertoum.
Il est représenté en homme debout momifié, coiffé d’une calotte et portant la barbe postiche. Il tient le sceptre ouas composé des signes ankh et djed, symboles de durée et de stabilité, et de vie.
Ptah est considéré comme le créateur du monde uniquement par la pensée et la parole. En tant que créateur, il est de ce fait lié à la royauté. Il est le gardien de la nécropole memphite et patron des artisans, en particulier des sculpteurs.
Dieu local de Memphis en Basse-Egypte, Ptah y était vénéré bien avant l’époque pharaonique. C’est dès l’Ancien Empire et sous la Ière dynastie que son culte s’accroit avec le premier pharaon ; Narmer. Les ruines de son temple subsistent toujours parmi les bosquets de palmiers du village de Mit Rahina. Ramsès II (1290-1224 av. J.-C.) entreprit des travaux de rénovation du sanctuaire et du mur d’enceinte qui l’entourait sur
A Thèbes, le pharaon Thoutmosis III (1479-1425 av. J.-C.) lui fit bâtir un petit temple dans l’enceinte d’Amon. Aménophis III (1391-1353 av. J.-C.) fit aménager à l’intérieur de son temple funéraire, un temple dédié à Ptah-Sokar-Osiris avec qui il était associé. De nombreux temples lui sont dédiés dans toute l’Égypte et également en Nubie.
Ptah sera aussi assimilé au dieu Héphaïstos par les Grecs, puis à Vulcain par les Romains.
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