Les hiéroglyphes
LES HIEROGLYPHES
Notre dénomination "hiéroglyphe" vient du grec hieros= "sacré" et glyphein = "graver". Selon les Egyptiens, c’est le dieu Thot qui aurait apporté l’écriture aux hommes. Ils sont réservés aux textes religieux qui figurent dans les tombes et les temples. Elle est constituée de dessins représentant des personnes, des animaux, des plantes, des objets etc. Il en existe environ 750 différents. Au fil des siècles, ils s’en rajoutent de nouveaux, si bien qu’à l’époque de Cléopâtre, ils atteignent le nombre de 2500.
Chaque mot était écrit comme il se prononçait, avec seulement des consonnes. Il n’y avait pas de voyelles.
Les Idéogrammes Notent un mot entier ou une idée, se sont des dessins représentatifs, par exemple il peut s’agir d’un dessin d’ascenseur dans un magasin qui équivaut au mot " ascenseur ".
Les Phonogrammes correspondent à un ou plusieurs sons, utilisés à la manière des rébus. En français pour écrire " chapeau ", on dessine un chat et un pot. En égyptien, pour écrire le mot ciel, " pt ", on juxtapose l’idéogramme du siège exprimant le son " pé " et l’idéogramme de pain notant le son " té ". On crée alors un nouveau mot qui n’a rien à voir avec le siège ou le pain.
Il existe trois classes de phonogrammes : les unilitères comme " m " avec une seule lettre. Les bilitères, comme " sw " comptent deux lettres et les trilitères comme " htp " au nombre de trois.
L ‘écriture égyptienne s’écrit et se lit de droite à gauche ou de gauche à droite et de haut en bas ou de bas en haut. Pour repérer le sens de la lecture, il faut regarder comment sont dessiner les signes.
Afin que les scribes écrivent plus vite les hiéroglyphes, ils adoptèrent l’écriture hiératique, qui se représente par des fragments de hiéroglyphe plus facile à rédiger. Celle ci était utilisée principalement dans l’administration.
Durant la XXVI ème dynastie les pharaons adoptèrent une vaste réforme administrative qui vit l’apparition de l’écriture démotique. Celle ci est une simplification de l’hiératique produit par les scribes qui demandait une écriture encore plus rapide et plus simple. Le démotique s’étendit à toute l’Égypte et l’écriture ne servit qu’aux documents religieux.
Nous avons appris à déchiffrer les hiéroglyphes grâce à Champollion qui se servit de la pierre de rosette, sur laquelle était inscris un texte en trois langues (hiéroglyphe, démotique et grec).