GEB

Geb, (également connu sous le nom de Seb, Keb, Kebb ou Gebb) personnification de la terre, tient une place importante dans la grande famille des dieux. Il est le fils du dieu Shou (l’air) et de la déesse Tefnout (l’humidité) et petit-fils de . Il à pour épouse et sœur Nout, la déesse du ciel. Ensemble ils eurent cinq enfants ; Osiris, Isis, Seth, Nephtys et Horus l’ancien.

Geb est adoré sous les traits d’un homme à la peau verte qui porte une combinaison de la couronne blanche et de la couronne Atef, ou plus souvent une oie, signe hiéroglyphique de son nom. Geb est aussi représenté comme un homme debout ou assis avec un ankh dans une main et un bâton dans l’autre. On le voit souvent allongé sur le côté avec un genou fléchi vers le ciel.

Représentation du dieu Geb

Geb apparaît des le début des récits mythologiques relatif à la création. Selon l’histoire héliopolitaine, Rê le soleil, conçoit en crachant un premier couple : Shou, l’air et Tefnout, l’humidité qui engendre à leur tour Geb, la terre et Nout, le ciel. Épris l’un de l’autre, les deux amoureux incestueux ne pu se séparé, empêchant Shou et Tefnout de circulés. Rê fou de rage envoya Shou les séparés. Celui-ci se glissa entre Geb et Nout et souleva la déesse qui s’étira pour formé la voute céleste. De cet évènement, Nout se retrouva enceinte de cinq enfants. Mais Rê fâché de cette union, interdit à Nout d’accoucher à aucun jours du calendrier qui en compte trois cent soixante, ainsi la condamnant. C’est grâce à l’intervention du dieu Thot qui joua aux dés avec la lune et gagna cinq jours supplémentaires qui permirent à Nout d’accoucher de ses cinq enfants : Osiris, Isis, Seth, Nephtys et Horus l’ancien.

Geb est reconnu comme le maître des minéraux et dieu de la moisson. Il détient également le pouvoir sur les serpents, les tremblements de terre et les enfers. On disait que les tremblements de terre étaient le résultat de son rire. Geb était tenu en haute estime pour ses pouvoirs de guérison, en particulier en ce qui concerne les piqûres de scorpion.

Ses épithètes sont :

« Le grand caqueteur »

« Chef des dieux »

« Père des dieux »

Selon les récits des théologiens du Bas Empire, Geb aurai enlevé de force la royauté à son père, Shou. L’histoire raconte qu’en ces temps immémoriaux, les dieux régnaient sur terre. Rê, le premier des dieux, fatigué des intrigues des hommes, préféra se retirer dans les hauteurs célestes, cédant sa place à son fils Shou. Celui-ci régna en bon souverain, entreprenant et vigilant avant de se retirer lui aussi au ciel en laissant la régence du royaume entre les mains de sa femme Tefnout. Geb, en tant qu’héritier, fut mécontent qu’on lui attribut pas le trône. Il déroba du front de son père l’uraeus (le cobra royal) symbole de la royauté et monta sur le trône d’Egypte. Son règne fut tellement prestigieux, que le trône de Pharaon sera communément appelé « trône de Geb ». Tout comme Rê et Shou, Geb décida de se retirer au ciel laissant sa place à Osiris, son fils, qui sera succéder par son fils Horus.

Le dieu Shou séparant Nout (le ciel) et Geb (la terre)

Apres Horus, dernier dieu à régné sur l’Egypte, vint le temps des hommes, avec à leur tête Pharaon. Puisque assimilé à Horus, Pharaon est « l’héritier de Geb ». Lors de l’intronisation de Pharaon, les qualificatifs renvoyant à Geb ne manquent pas.

L’origine du culte de Geb se situe à Héliopolis, ville de son illustre grand-père Rê. Il n’existe pas de lieux de culte spécifique à Geb, il est principalement associé au culte de l’ennéade Héliopolitainne. Il était vénéré à Thèbes, mais aussi à Edfou et à Kom Ombo ou il était associé à Sobek.

kom-ombo

Tout comme pour les dieux des premières générations, (Shou, Nout, etc.), les fêtes en l’honneur de Geb sont peu nombreuses. Toutefois il bénéficia d’une fête du nom de « Bêcher la terre » relative au labourage des champs. Celle-ci se déroulait en (octobre-novembre), dernier mois de la saison Akhet, la fin de l’inondation. Les champs fertilisés par le limon du Nil sont près à être ensemencer par Geb qui est alors invoqué. Une fois les semailles rituelles achevées, la terre est retournée et le grain enfoui.

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