La première campagne du fouille débuta en 1898 par l’archéologue Emile Amélineau et poursuivie par Flinders Petrie de 1901 et 1902. C’est l’archéologue Edouard Naville qui acheva les fouilles en 1928.

Le complexe funéraire de Péribsen mesurant 108 m x 55 m, était entouré d’un mur de briques crues de 1,50 m. L’enceinte possédait trois entrées, une au Nord, une au Sud et une à l’Est. La (tombe P) du roi mesure 21 m x 18,50 m. C’est une construction de dimension moyenne en comparaison d’autres tombes de la nécropole. Elle porte le même design que la tombe du roi Horus Djer, simulant un palais royal. L’intérieure de la tombe est simplement décorée. Elle comprend trois structures indépendantes imbriquée les unes dans les autres. La chambre funéraire faite de briques crues, de roseaux et de bois mesure 7,30 mètre au carré et 2,89 mètre de hauteur. Elle est entourée de deux rangées de quatre chambres de stockages.

La tombe fut en grande partie pillée, hormis quelques récipients en pierre et pots en argile laissés sur place par les voleurs. Certains récipients en pierre avaient des bords enduits de cuivre semblables à ceux trouvés dans la tombe de khâsekhemoui. Différents objets appartenant à des souverains précédents de la IIe dynastie comme Ninetjer et Nebrê furent trouvés. Parmi les autres objets trouvés figurent des bracelets en faïence et cornaline, des outils en cuivre, une aiguille en argent gravé du nom du roi Horus Âha.

Outre les deux stèles en pierre retrouvées à l'origine à l'entrée du tombeau, des sceaux d'argile portant le nom en serekh de Péribsen se trouvaient près de l'entrée Est de l’enceinte funéraire.